Dans les années 1970 à Ouagadougou, Elizabeth Delma qui avait la volonté de permettre à des femmes vulnérables de se réinsérer socialement crée le centre Adaja. Son objectif est de former ces femmes au tissage et à la teinture traditionnelle afin de retrouver de la dignité. En plus de 50 ans d’existence, Adaja a ainsi permis la réinsertion sociale de plus de 3000 d’entre elles à travers le Burkina Faso. Depuis 2017, sa fille Elienaï a repris la direction du centre en lui insufflant une nouvelle dynamique, alliant innovation, tradition et modernité.
L’innovation, la responsabilité sociale et environnementale sont au cœur de toutes les actions du centre. Fondé par Elizabeth Delma avec la volonté de permettre à des femmes vulnérables de se réinsérer dans la société grâce au tissage artisanal, Adaja a permis la réinsertion sociale de plus de 5000 d’entre elles à travers le Burkina Faso.
Depuis 2017, sa fille Elienaï a repris la direction du centre et a insufflé une nouvelle dynamique, alliant innovation et tradition, notamment dans la recherche et le développement de nouvelles teintures végétales et les rythmes et textures du tissage. »
L’innovation, la responsabilité sociale et environnementale sont au cœur de toutes les actions du centre. Fondé par Elizabeth Delma avec la volonté de permettre à des femmes vulnérables de se réinsérer dans la société grâce au tissage artisanal, Adaja a permis la réinsertion sociale de plus de 5000 d’entre elles à travers le Burkina Faso.
Depuis 2017, sa fille Elienaï a repris la direction du centre et a insufflé une nouvelle dynamique, alliant innovation et tradition, notamment dans la recherche et le développement de nouvelles teintures végétales et les rythmes et textures du tissage.
Adaja participe à la réinsertion sociale des femmes les plus fragilisées du Burkina Faso en leur donnant accès à un emploi stable.
Plus de 60% des jeunes entre 18 et 35 ans au Burkina Faso manque de formation selon la Banque Africaine de Développement. Dans un pays où l’âge médian est de 21ans, il est impératif pour cette jeunesse de bénéficier d’une formation professionnalisante afin de favoriser son insertion dans le monde du travail. En parallèle, l’artisanat textile est le deuxième secteur pourvoyeur d’emploi au Burkina Faso. Ce secteur composé à plus de 90% de femmes et le premier pourvoyeur d’emploi des femmes dans ce pays du sahel.
Cependant, la majorité des artisanes bénéficient d’une formation souvent bâclée et peu adaptée. La proportion de femmes est plus élevée dans le tissage que dans d’autres secteurs économiques. De la production à la commercialisation toutes les étapes du processus de production sont tenues par les femmes. Sur le marché international du textile selon le mouvement Fashion Revolution, les femmes sont les principales actrices de cette industrie en représentant 65% des personnes employées dans ce secteur.
Ce modèle a déjà fait ses preuves lorsque des mesures prises dans les années 80 ont permis la valorisation des métiers textiles artisanaux. Ainsi, la création d’ateliers de production ont permis d’atteindre les objectifs de : produire et consommer burkinabè, émanciper les femmes et créer des emplois. Le tissage traditionnel au Burkina Faso s’érige comme un symbole d’émancipation et d’autonomisation des femmes burkinabés dans un premier temps mais surtout des femmes en général.
Adaja va plus loin en mettant le développement durable au cœur de toutes ses actions. Aucune matière synthétique issue de la pétrochimie n’est utilisée dans les processus de transformation afin de préserver la santé des artisans et aussi des clients.»
Le végétal au coeur de notre savoir-faire
Riches d’un savoir-faire de plus de 50 ans, les tisserandes maîtrisent à la perfection le tissage avec tout type de fils pour créer des étoffes aux touchers variés d’une qualité exceptionnelle. Loin des produits standards du marchédu tissage traditionnel, les produits Adaja se démarquent par le rythme, les couleurs, les motifs et la haute qualité des étoffes pour répondre aux standards internationaux
Soucieux de préserver l’ensemble des savoir-faire textile et de proposer une offre complète à ses clients, le centre a relancé la filature main en 2018 : un savoir-faire ancestral qui offre des fils soyeux et épais à la fois, portant les marques des mains des fileuses, illustration parfaite du travail fait-main. Le centre propose cette alternative à ses clients en plus du coton filé de façon industrielle.
Adaja utilise des plantes locales et de saison pour réaliser des teintures singulières et éclatantes, directement réalisées sur le centre. La qualité́des teintures végétales est sans égale sur le marché: le processus de teinture comporte une quinzaine d’étapes contre 5 en moyenne sur le marché, et 6 à 7 bains sont réalisés pour chaque teinture, contre 2 en moyenne sur le marché.
« Depuis 2017, nous collaborons avec la marque de sneakers française Umòja. Avec eux nous avons remis en place une filière de teinture végétal et de coton bio et avons participé à la création de la première sneaker 100% végétale. Les créations sont aujourd’hui commercialisées au sein de magasin de luxe internationaux comme Printemps et Rinascente. »
« Depuis 2017, nous collaborons avec la marque de sneakers française Umòja. Avec eux nous avons remis en place une filière de teinture végétal et de coton bio et avons participé à la création de la première sneaker 100% végétale. Les créations sont aujourd’hui commercialisées au sein de magasin de luxe internationaux comme Printemps et Rinascente. »
La marque Umòja a été cofondée par le duo Dieuveil Ngoubou et Lancine Koulibaly. Ils sont convaincus que le commerce international peut s’organiser autour de valeurs humaines et écologiques, sans perdre en qualité de produit. Le luxe « made in Africa » est belle et bien une réalité.
La marque Umòja a été cofondée par le duo Dieuveil Ngoubou et Lancine Koulibaly. Ils sont convaincus que le commerce international peut s’organiser autour de valeurs humaines et écologiques, sans perdre en qualité de produit. Le luxe « made in Africa » est belle et bien une réalité.
Vous êtes intéressé par un partenariat avec nous ou avez des contacts qui pourraient être intéressants pour nous ? N’hésitez pas à nous contacter !
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+226 74888167 – Ouagadougou, Burkina Faso – [email protected]
© 2022 Centre Adaja | Tous droits réservés
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